Le premier atelier de Georges Martinez est plutôt pittoresque. C'est le grenier (photos) mystérieux de sa maisonnette de Pasques qui abrite la naissance des premières œuvres. C'est aussi sa chambre et celle de son épouse. Sous la charpente craquante de bois poussiéreux, l'atelier ressemble à un grand chantier typiquement artistique. L'odeur de l'essence de térébenthine, du tabac à pipe, des tubes de peinture à l'huile, du white-spirit des du "cachou" caractérisent le lieu.
Il quitte Pasques en 1988 et s'installe dans un appartement dans le centre ville de Dijon. Une partie du salon est alors aménagé, en attendant qu'il trouve un atelier. Il y reste un an. En 1989, il rencontre Berthine Marceau et sa peinture naïve. Son atelier se trouve en plein centre ville (photos), au fond d'une jolie petite cour calme. Le local en face du sien est libre, et Georges Martinez décide de le louer. C'est la même odeur qui le suit et d'installe avec lui. Il organise des portes ouvertes, s'inscrit dans une association et se fait petit à petit connaître du grand public.
Mais en 2000, les bâtiments sont vendus et les artistes déménagent. C'est alors que le peintre remarque une vitrine à vendre entre son lieu d'habitation et le centre ville qui est à deux pas. Il décide de l'acheter et s'y établit (photos), y installe aussi l'odeur magique de tous ses ateliers. Grâce à la grande ouverture et à une petite porte vitrée à l'arrière de l'atelier, le petit lieu est très lumineux, essentiel à l'artiste.
Atelier de Pasques, dans le grenier de sa maison
Atelier Boulevard de Brosses
Atelier Boulevard de Brosses
Atelier Rue Jacques Cellerier
Atelier Rue Jacques Cellerier